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Râler parce que Max Payne 3 sort avec deux semaines de retard sur PC... L’essayer et remercier Rockstar pour sa mansuétude #retournementdeveste #viesocialemiseensuspens
Max Payne 3 Pour :
Un sans faute technique
Bonne durée de vie
Des gunfights de folie
La bande son qui claque
Contre :
Stop aux effets visuels psychédéliques
Ca parle un peu trop, tout ça
Il est des titres qui, quand vient le moment fatidique de mettre une note dans le petit encadré prévu à cet effet, nous font nous poser tout un tas de questions existentielles : n'a-t-on pas été trop clément ? Tout de même, visuellement, c'est assez pauvre. Malgré tout, c'est vrai qu'il n'est pas cher... Et puis il y a Max Payne 3. Pour vous donner un ordre d'idée de l'impact de ce jeu depuis qu'il est arrivé à la rédaction, voici juste quelques chiffres : la production d'articles a baissé de 27%, alors que paradoxalement, le nombre d'heures supplémentaires a été multiplié par 4 ! Quant à notre chef de rédaction, on ose à peine vous avouer que depuis deux jours, il entre dans les pièces au ralenti en faisant semblant de tuer tout le monde avec son jambon beurre.
Oui, aucun doute : ce troisième opus des aventures de Max Payne rend désespérément accro, voire un peu fou si l'on a l'esprit influençable. Quant à savoir d'où lui vient cet indéniable potentiel de séduction, là encore, il n'y a pas photo : on le doit tout simplement au talent des équipes de Rockstar, qui ont su s'approprier le concept du jeu original, en lui apportant un rythme narratif, et une plastique en rapport avec son époque, sans pour autant le dénaturer.
Concrètement, ça veut dire quoi ? Ça signifie avant tout que l'on va retrouver dans ce nouvel épisode tous les ingrédients qui ont fait les beaux jours des deux aventures précédentes : une histoire linéaire, parsemée de gunfights nerveux et enlevés, le tout étant littéralement porté par le fameux système Bullet Time, une fonction qui va permettre à l'ami Max de ralentir considérablement l'action, de manière à ce qu'il puisse ajuster au mieux les dizaines d'adversaires qui ne manqueront pas de lui tomber dessus. Un système dont on constate qu'il n'a pas pris la moindre ride depuis sa création il y a 10 ans, et qui offre toujours des sensations incomparables : en un saut souple et puissant, notre héros peut ainsi se jeter dans une pièce, dégommer les trois malfrats qui se trouvaient derrière le bar, se retourner, et abattre les deux gorilles qui gardaient la porte. Et plus c'est fantasque, plus ça marche ! Comme cette scène proprement géniale où, plus mort que vif, nous nous sommes élancés du haut d'une passerelle, pour enchainer les head shot victorieux, avant de finir notre vol plané sur le toit d'une voiture, vivant, et débarrassé de tous les gêneurs. Une chance que nous n'avons malheureusement pas toujours eue, la difficulté générale étant tout de même assez relevée.
A noter que si Max pourra bien sûr déclencher son pouvoir à tout moment, ou presque (chaque tir gagnant vient gonfler une barre de temps, qui se vide peu à peu lorsque l'on passe en mode Bullet Time), le développeur a aussi pris soin d'intégrer cet artifice à sa narration, histoire de la dynamiser un peu. Une narration qui s'avère au demeurant bien maitrisée, même si on aurait aimé qu'il soit fait des filtres de couleur et autres effets psychédéliques un usage un peu plus mesuré. Certes, on imagine très bien que Rockstar a voulu par ce biais marquer le côté alcoolo du héros, mais les distorsions visuelles sont parfois si redondantes, qu'elles donnent mal au crâne. De même, la longueur des cinématiques, et l'obligation de devoir les écouter pourront en saouler quelques-uns.
Heureusement, à côté de ces menus défauts, le jeu dispose d'une réalisation que l'on se contentera de qualifier ainsi : « Wouaaah ! Sa mère la classe !!! ». En même temps, il faut reconnaitre que ce point en particulier nous faisait un peu peur, compte tenu des spécifications annoncées par le développeur pour profiter du jeu au maximum de ses possibilités : 35 Go d'espace disque, 16 Go de RAM, carte Nvidia GeForce GTX 680 2 Go... Bon pour nous encore, ça va : on a une caverne remplie de ce genre de matos. Mais pour le joueur lambda qui n'aurait pas gagné au loto dernièrement, ça s'annonçait tendu.
Finalement, il n'en est rien, puisque le jeu tourne de manière très fluide sur une machine relativement modeste, tout en restant agréable visuellement, comme en témoignent les chiffres et les captures ci-dessous. La surprise est d'autant plus appréciable que les décors sont riches, et les effets physiques nombreux. Il n'y aura guère que l'activation des fonctionnalités spécifiques à DirectX 11 qui nécessitera un matériel un poil plus performant. Notamment, pour bénéficier de la totalité des effets disponibles dans ce dernier cas, il faudra une mémoire embarquée supérieure à 1 Go.
De gauche à droite : réglages au minimum sous DX10, maximum sous DX11
Une autre bonne surprise tient à la durée de vie. Alors que le second opus se contentait d’une huitaine d’heures, la version de Rockstar affiche entre 12 et 15 heures pour terminer l’histoire solo, sans compter le mode arcade, qui proposera au joueur de refaire les différents chapitres en tentant de marquer un maximum de points. Quant au mode multijoueur, il offrira évidemment des affrontements en deathmatch, mais cela ne devrait pas être cette partie qui intéressera le plus les amateurs, notamment en raison des points de respawn, assez mal gaulés. Par contre, cet exercice qui consistera à opposer deux joueurs, dans les rôles de Max et Passos (son acolyte dans la campagne solo), contre la totalité des autres participants offre son pesant de sensations, croyez-nous ! Enfin, et si l'on devait conclure ce test sur un point, ce serait probablement sur la bande son, excellentissime, mélange étrange de rap sud-américain, de musique classique et d'airs qu'on croirait tout droit sorti de la série Miami Vice. D'ailleurs, on ne résiste pas à l'envie de vous laisser avec notre morceau préféré. Enjoy !
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